Très tôt cité dans un acte de 1587, ce monument, semblait encore préservé dans son intégralité au début du XIXe siècle. Un de ses premiers descripteurs, le vicomte de Métivier, indiqua qu'il était composé de neuf grandes pierres séparées les unes des autres, d'où le toponyme. Il rapporta, en outre, que le lieu était vénéré par le peuple pour avoir été autrefois un cimetière. En 1842, l'historien A. Ducourneau, dans son premier volume magnifiquement illustré de La Guyenne historique et monumentale, publia une gravure du cercle de pierres lorsqu'il était encore intact. À en croire J. Philippe, l'auteur de la lithographie, il était initialement formé de neuf pierres dressées et disposées en cercle sur une petite butte (tertre artificiel ?). En 1855, l'abbé Barrère de Mézin précisa que des pierres du monument servirent à la construction d'une maison à proximité.
Au début des années 1930, un prêtre de Durance, l'abbé V. Donis, entreprit la restauration du cromlech dont il ne restait plus qu'un seul monolithe (en calcaire local) pour en attester la présence. Le plan du monument tel qu'il fut restitué observe un tracé ovale de 9,70 m de long pour une largeur de 6,60 m. La surface ainsi bordée par les menhirs couvre près de 50 m2. (Source :
https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_2000_num_97_2_11090 )