C’est sous l’abbatiat de Guillaume de Belpech, vers 1255, que le rattachement à l’abbaye de Saint-Maurin fut confirmé par l’évêque d’Agen. Un autre saint, Martial, est lui aussi associé à cette église, sans raison apparente, mais selon les archives départementales, il y avait en 1605, dans l’église actuelle, un autel latéral qui lui était dédié. Sur la façade nord, la porte des « cagots* » atteste la présence d’une population victime de ségrégation. Elle leur permettait de rentrer dans l’église, l’entrée principale leur étant interdite. *A l’origine les cagots furent une peuplade des Pyrénées, une caste qui, assimilée aux lépreux, furent victimes d’une discrimination raciale monstrueuse au cours d’une période qui s’étale du XIIIe au XIXe siècle. L’église du XVe siècle, remaniée au siècle dernier est un vaisseau rectangulaire, non voûté, ajouré de fenêtres d’un seul côté. Le chevet, orné d’une rosace, se termine par un clocher-arcade à deux baies. (source et pour une visite virtuelle de l’église : https://amisabbayesaint-maurin.com/fr/site-clunisien/eglise-saint-urcisse/ )
L’intérieur de l’édifice a été visité à l’occasion du Chemin des crèches 2024.
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